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Une combattante pour l’égalité nous rend visite

  • Photo du rédacteur: Eausui Mun
    Eausui Mun
  • 14 avr. 2019
  • 2 min de lecture


Houria Tazi Sadeq aux côtés de Barhi Belarbi, directeur et cheville ouvrière de l'OSUI Mun.

L’eau est au centre des inégalités… Tel est sans doute la motivation première d’Houria Tazi Sadeq dans son combat pour un accès de tous à l’eau potable mais aussi la raison de sa présence parmi nous samedi 13 avril 2019, dans cette troisième édition de l’OSUIMUN consacrée à l’eau et au développement durable.


Juriste de formation et avocate, Mme Tazi Sadeq participe activement à la marche vers un monde meilleur. En effet, cette universitaire est surtout une femme d’action. Ainsi, dès le début de sa vie active, elle fait le rêve d’un monde où femmes et enfants n’auraient pas à passer de nombreuses heures quotidiennement à chercher de l’eau « potable », un monde où chaque enfant ne mourrait pas chaque minute à cause de l’insalubrité des services sanitaires et de la toxicité de l’eau, un monde où toutes les nations travailleraient main dans la main pour réaliser ce rêve. C’est dans cette optique que cette femme dynamique est devenue titulaire d’une Chaire Unesco Interdisciplinaire pour une Gestion durable de l’eau à Casablanca.


Dès lors, elle est devenue active dans la société civile et a créé « La coalition marocaine pour l’eau » (COALMA). En effet, l’eau est particulièrement vitale pour le Royaume. Comme le dit fort bien Mme Tazi Sadeq, « l’eau au Maroc vient du ciel ». Ce n’est pas seulement une boutade, mais une triste réalité dans la mesure où le Maroc n’a quasiment pas de fleuves continentaux de type Nil ou Euphrate et donc se trouve dans un stress hydrique permanent. Situation accentuée par un climat aride ou semi-aride sur une grande partie du territoire.


C’est pourquoi Coalma œuvre pour faire avancer des solutions de multiples natures comme le dessalement de l’eau de mer, la réutilisation des eaux usées ou un mode de consommation écologiquement plus responsable parmi les ménages. La pugnacité de Mme Tazi Sadeq a été ainsi couronnée par le Prix Gaïa 2019 que décerne depuis 3 ans l’association Med 21 qui distingue des personnalités ou des organisations des deux rives de la Méditerranée qui ont, par leur action, favorisées la sauvegarde de la nature, des sites ou de l’environnement méditerranéen. En outre, cette femme d’exception a été nommée gouverneur au Conseil mondial de l’eau (Marseille) puis présidente du Secrétariat international de l’eau (Montréal). Mais s’il suffisait d’être à la tête d’institution pour changer le monde… Mme Tazi Sadeq n’a pas fini de se battre et c’est toute la raison de son engagement.


Fayçal GUESMI

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